Combien de parents sont dépassés par leurs enfants ?
Combien se demandent régulièrement, s’ils agissent correctement pour les aider à grandir ?
Combien s’abreuvent de plein de conseils sur les réseaux, avec les livres et les articles qui pullulent sur le net et avec les récentes découvertes scientifiques ?
Beaucoup. Beaucoup trop.
Attention, ce que je vais développer ici ne dit pas qu’il ne faut pas lire les conseils, ni les nouvelles découvertes scientifiques.
Ni que ce n’est pas normal de se remettre en question, ni que ce n’est pas humain de culpabiliser.
Tout est ok en fait.
Tout est parfait.
C’est justement parce que tout est parfait, qu’il y a un switch à faire.
Un switch puissant quand on regarde les enfants témoigner de leurs émotions.
Oui, il faut les écouter ces émotions.
Oui, elles sont humaines.
Et oui, c’est important d’accueillir l’expression des enfants.
Jusqu’où alors ?
Comment repérer ces intensités ? D’où viennent-elles finalement ?
Nos enfants sont (parfois, voir souvent) les messagers de l’enfant que nous avons été.
Ils expriment ce que les enfants que nous avons été n’ont pas pu exprimer.
Et c’est tentant de ne pas entendre ce message là.
Pourtant c’est un cri du coeur, de l’enfant du passé et de l’enfant du présent. Car ils aspirent tout les deux à se voir, s’entendre et se toucher. L’enfant d’aujourd’hui n’a qu’un seul objectif, se sentir apaisé et en sécurité avec son parent. Et cela passe par la notion d’authenticité.
Et pourtant, chaque parent tente cette authenticité.
Oui, chaque parent le tente. Si cela échoue, parce que certains comportements de l’enfant au présent se répètent, alors un message ne passe pas.
Un message oublié, inconscient, un message de la part de l’enfant du passé.
Alors, arrêtons avec cette notion de parent parfait, ou de performance parentale. Il n’y a pas de bon ou mauvais parent.
Il y a des adultes à l’écoute ou non des enfants, de tous les enfants, et peut être de celui qu’ils ont été.
S’accompagner pour s’aider à grandir, c’est cela la notion de parentalité que j’accompagne en séance.
Et vous, avez-vous déjà eu la sensation que l’enfant du passé tentait de vous parler ?
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